Le galop sur la plage...rêve de
bien des cavaliers il faut l'avouer!
Mais alors comment gérer la
première fois de sa monture quand le rêve parvient à devenir
réalité?
Eh bien concrètement, je vous
dirais que je n'ai pas la science infuse (bien loins de là) c'est
pourquoi je préfère vous parler de notre première plage, à Star
Malta et moi, votre humble serviteur!
Où?
La plage de Siouville, en
Normandie, dans la Manche. Charmante petite station balnéaire à 20
minutes de Cherbourg à allure de van tracté... 2 ou 3 bons kilomètres
de sable fin et exempt de tous rocher!déformée hlarité? Son école de
surf et de kite surf, idéale pour tester la sérénité de votre
cheval (notons que le fait de se trouver le cul par terre ou en
pleins galop suite à l'envol d'une voile de Kite, ne fait que
prouver que votre compagnon possède un instinct de survit normal)
Quand?
Au printemps, lorsque les plages
sont encore ouvertes sans trop de restrictions, mais qu'il fait suffisamment beau pour profiter pleinement de ce moment
A marée descendante: pour que
wa me direz vous? Parce qu'à marée descendante, le sable est encore assez mouillé pour ne pas être fouillant, économisant les
tendons et le souffle de nos montures, et le temps qu'elle atteigne son
niveau le plus bas, et remonte, on a laaargement le temps de profiter
avant le couché de soleil.
Comment?
En van! (AH...AH...AH... sans
dèc'?!)
Avec deux compagnons
d'expériences (et tant qu'à faire deux bonnes amies et collègues
de concours) connus de Star, assez agés pour que la demoiselle
se place sous leur protection et leur confiance, et suffisamment jeunes
et cons pour passer un moment agréable de franche rigolade et de
bonnes galopades.
comment gérer le galop face à
une telle étendu?
C'est la question qui m'est venu
en première au moment de fouler le sable...Comment gérer cette
étendue de jeux idéale, alors qu'on monte une jument pleine de vie
et tout juste sortie des courses...? Comme beaucoup je pense, ma
première réaction à été de mettre un mors plus limitant... ça
parait barbare, mais quand on y repense, du moment que la mains est
douce, si le fait de changer d'embouchure peut nous rassurer et par
conséquent nous empêcher de lui prendre le bec, pourquoi pas? et ce
fût d'ailleurs le cas. Autre méthode testée, la galopade à
retardement (hein? t'as fumé du foin??)...je m'explique: en se
tenant à une cinquantaine de mètre du collègue de devant, nous
sommes suffisamment loins pour ne pas faire penser à notre monture à
un défis possible au 400 m, et assez proche pour pouvoir se
garder en vu les uns des autres et que notre cheval ne panique pas
dans cet environnement inconnu.
Les pieds dans l'eau?
Heula, la mer c'est une autre
histoire! Les vagues, la mousse, le grondement... (les mouettes...)
tant de choses qui semblent parfaites pour effrayer nos 500 kilo de
trouille sur un lit de muscles! Là encore les camarades de jeux
habitués agissent: a la flotte sans hésitation, jeux dans
l'eau...abandon de Belette sur le sable...Belette se sent
seule...Belette à peur...des jambes mais pas trop, on maintient la
tête face au "danger"...Belette se jette à l'eau pour
rejoindre les Koupins! C'est gagné! Tout compte fait on est pas mal
là dedans! Mais gare au vague, il arrive que l'envie de les esquiver
reprennent le dessus, rien de grave, ça nous fait l'assiette!
Ouai mais il marche pas droit!
C'eeeest nooooormaaaaaal!
N'oubliez pas que la cheval possède une vision panoramique, déformée
par rapport à nous. En marchant parallèle au littoral, notre ami à
sabot voit l'eau se retirer et revenir loin...se
retirer...revenir... il ne sait plus trop où il est jusqu'à ce qu'il
prenne l'habitude: on appel ça, LE MAL DE MER!
Avec l'habitude ça s'atténue.
Et les voiles de Kyte surf, les cerfs volants, et cie?
Eh bah là je dois admettre que je n'ai
pas de solution miracle tout simplement parce que Star n'en a jamais eu
peur (ouai chez elle l'instinct de survie c'est pas ça...en cas de fin
du monde c'est la première à y passer!)... Mais dans l'ensemble il faut
appréhender ça comme tout autre élément nouveau que l'on peut
rencontrer, que ça soit en carrière ou en extérieur: montrer sans
brusquer.
Et depuis?
Depuis, Star n'a plus peur de
l'eau, et au dernières nouvelles elle adorait même ça (un bon
point pour le passage de gué en cross!). Nous étions repassé à un
mors simple à double brisures habituel, et pouvions nous permettre
des accélérations sur la plage sans prise de mors... Bref, la plage
devient le terrain de jeux idéale, détendant, et pour autant très
utile pour le travail et l'éducation des chevaux de loisirs comme de
compétitions!
Que de souvenir!







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